Dans nos pas sur la future voie verte

Après un faux départ en juin pour cause de canicule, une trentaine de Treilliérains et Treilliéraines ont parcouru la voie verte le samedi 17 septembre. Tout au long du parcours, le matin, de la Place de la Liberté jusqu’à la jonction avec La Chapelle, nous avons fait part à Lucile et Noémie, chargées de la concertation sur la voie verte à la CCEG, de nos remarques, interrogations et désirs pour la réalisation de cette voie verte tant attendue.

Une voie verte pour quel usage ?

La première question qui se pose est de savoir pour quels usages sera réalisée cette voie ?

Les différents utilisateurs, piétons, cyclistes, rollers, cavaliers, agriculteurs et randonneurs … n’ont pas les mêmes exigences sur le revêtement, la largeur, la sécurité ou même l’environnement.  Si la priorité est de favoriser les déplacements alternatifs à la voiture, Il faudra trouver des compromis qui satisfassent les différentes pratiques et qui perdurent dans le temps.

La sécurité avant tout.

Ce chemin traverse des routes départementales très fréquentées comme la RD 537 rue de Rennes à la Belle Etoile et la RD 29 rue de Sucé ou la route de La Rinçais près du stade.

Nous avons fortement souligné les problèmes de sécurité : quels aménagements peuvent être faits pour sécuriser le passage des enfants qui se rendent en vélo à l’école ou au collège ? Nous avons fait part de réalisations rencontrées dans d’autres villes ou pays qui donnent la priorité au vélo en toute sécurité, feux à déclenchement automatique, marquages au sol, vitesse réduite pour les voitures, etc… Le dénivelé de la voie de chaque côté de la route de Sucé implique la réalisation d’une passerelle comme du temps de la voie de chemin de fer.

Un environnement à préserver.

Les randonneurs ont été très sensibles à l’environnement et en particulier aux arbres qui ont bien grandi depuis que la ligne ferroviaire a été abandonnée. Depuis 70 ans. Le tunnel végétal qui s’est développé forme un beau chemin creux très apprécié pour son ombrage. Certains arbres ne sont pas forcément alignés et leur présence, à conserver, vient rompre la rectitude du tracé un peu monotone.

 La jonction avec les villages.

La jonction avec les villages paraît absolument nécessaire comme celle de la route des Epluches avec une rampe pour permettre aux habitants de La Rinçais de rejoindre facilement le bourg autrement qu’en voiture.

L’histoire est très présente. 

La gare, l’aubette et l’ancienne halle pourraient utilement être restaurées et mises en valeur : pourquoi pas un lieu d’exposition ou d’autres usages. Ces bâtiments, propriété du Conseil Départemental pourraient faire l’objet d’une aide financière pour leur réhabilitation. Et bien sûr la réhabilitation des toilettes sèches, sans oublier l’installation de bancs et de tables de pique-nique pour que chacun apprécie ce chemin également comme lieu de promenade.

Un moment de convivialité.

Nous avons partagé un apéritif et un pique-nique sur les tables installées près de la rue de la gare et repris la voie déjà bitumée vers le bourg.

Des aménagements sans attendre.
La question des traversées des rues se pose rue de la Sablonnais, rue Notre Dame près du cimetière, ainsi qu’à l’entrée de Vireloup et route de la Gréhandière.  Signaler et matérialiser les passages doux, mettre des ralentisseurs ou de bandes rugueuses pour les voitures pourraient se faire sans attendre.

En allant vers Chavagne, la nature a largement repris sa place sur cette partie moins fréquentée et les problèmes liés à l’écoulement des eaux et aux zones humides sont plus importants. Malheureusement il n’y a pas de barrière pour les motos et il arrive que quads et trials s’y sentent tout à fait à l’aise.

La liaison avec le village de la Gréhandière est en pleine actualité. A moins de 2 km du bourg, c’est le moment, lors des travaux de réfection de la route et des trottoirs d’envisager cette future liaison douce (voir pétition).

Communauté de communes et municipalité concernées.

Nous avons anticipé, avec cette concertation qui est loin d’être « un miroir aux alouettes » comme dit Monsieur le Maire en conseil municipal (si seulement il y avait encore de alouettes dans les champs limitrophes !). Il va nous falloir être patient car les travaux nécessitent, au préalable, une étude d’impact globale sur la totalité du parcours de la Chapelle à Blain. Cependant, après cette étude globale, les travaux pourraient être réalisés par tranche, mettant en priorité le tronçon rue de Sucé – La Chapelle qui semble plus facile à réaliser du point de vue contrainte environnementale et investissement. Les techniciennes de la CCEG présentes ont pris note de nos remarques et nous leur transmettons notre compte rendu. La commune est aussi concernée, car les aménagements nécessaires entre les 2 pancartes de l’agglomération sont de sa compétence, alors nous interpellons aussi le maire sur ces points.

Affaire à suivre…

Vous aimerez aussi...